ENCORE ET TOUJOURS LE DYNAMISME D'ANEVIP !!!

Décidément il sera dit en 2025 que nous n’arriverons pas à respecter les dates prévues. Cette sortie vers la cité du plus célèbre des "bouchons" de l’ex N7, Tourves, a dû se décaler du samedi au dimanche, (merci aux satellites de météo qui permettent d’améliorer la précision des prévisions, avis personnel) car effectivement la journée de Dimanche été bien plus clémente. Parcours sans histoire et bien connu : après notre traditionnel café gourmand sur "notre" parking Intermarché, via la RD562 cap vers Draguignan , puis Lorgues où nous retrouvons les membres venus de Lorgues et Sainte Maxime, constituant ainsi un beau convoi, de 12 voitures et la moto de Gérard, qui chemine via Carces, Brignoles, puis Tourves et plus précisément les gorges du Caramy (le manque cruel de précision sur l’affiche du lieu de pique-nique nous amenant une petite scission suite à un arrêt intempestif dû à un capot qui avait l’intention de s’ouvrir). Mais comme toujours, tout le monde se retrouve sur les bords de cette belle rivière , pour un pique-nique sous le soleil mais dans le vent !!!! Les gâteaux amenés par les uns et les autres ont bien rempli nos estomacs, poussant notre président et GO du jour à bouger tout le groupe pour admirer le Caramy (rivière qui rejoint l’Argens à Carces) sur un petit pont de pierre, parfait pour une photo de groupe. Puis nous prenons la direction du musée des Gueules Rouges à Tourves. Et là c’est une belle découverte pour la plupart d’entre nous car ce musée est consacré aux mineurs de la région, qui depuis la fin du XIXème aux années 1970/80 ont extrait la bauxite ce minerai qui par réaction avec la soude et en chauffant permet d’obtenir l’alumine (AL2O3) puis par transformation d’électrolyse d’obtenir l’aluminium, ce métal qui a révolutionné beaucoup d’industries en particulier l’aéronautique et l’automobile, sans oublier l’emballage et bien d’autres. Si la partie technique est bien vulgarisée, le musée et la visite dans des galeries reconstituées met l’accent sur le métier, les hommes et femmes, de cette aventure industrielle, avec leurs conditions de travail extrêmement éprouvantes au début s’améliorant petit à petit avec la mécanisation, et les avancées sociales des années 30 en France. La production a culminé vers les années 50, puis la découverte d’immenses gisements exploitables à ciel ouvert en Amérique du sud, en Australie a rendu ce bassin, qui a compté des milliers de mineurs souvent de père en fils, non rentable et a conduit a l’arrêt des exploitations dans les années 80. C’est toute la beauté et l’intelligence de quelques-uns , de s’être constitué en association "Les gueules rouges" pour, à l’aide de la mairie, créer ce musée unique ou les gestes, les ambiances, l’esprit de corps des mineurs peuvent être transmis aux générations actuelles. Notre guide du jour Emilie, avec son talent d’actrice et sa voie perçante, nous a fait vivre ce passionnant moment de patrimoine industriel et humain. Le retour s’est fait sans encombre plus ou moins par le même chemin. Nota les "Gueules Rouge" ont adopté ce nom à l’identique des "Gueules noires" des mines de charbon, car la bauxite comprend, entre autres, du fer et la bauxite a besoin d’eau pour se constituer, le fer s’oxydant au contact de l’eau les poussières de forage sont donc à dominantes rouges, recouvrant de la tête aux pieds les mineurs.
Michel F
Nombre de voitures: 12 et 1 moto
Nombre de participants : 21